Pampuck, lumière du Pamir 

Eté 2016

Nous étions sur place pour faire connaître le projet, apporter les cinq premiers kits et poser les premières pierres d'une action de plus grande ampleur.

Etat des lieux après le séisme

En cet été 2016, la vie dans la vallée de la Bartang est toujours perturbée par les suites du tremblement de terre de décembre 2015. Certes, la reconstruction bat son plein, mais la plupart des familles sans-abri vivent toujours sous les tentes à la fin de l’été.

La vie agricole a repris au printemps, avec le retour des familles, déplacées durant l’hiver.
La vie pastorale a été réorganisée en fonction des bergers disponibles : seuls ceux du village de Roshorv sont montés aux alpages car leurs maisons étaient à peu près intactes. Les bergers des villages supérieurs (Rukhsch, Pasor, Bopasor, Gudara) avaient avant tout une maison à reconstruire au village.
Les bêtes de la haute vallée ont été prises en charge par seulement trois familles au lieu de six habituellement : ainsi, les troupeaux étaient deux fois plus importants et la charge de travail d’autant plus lourde.

Les abris des bergers ont eux aussi été endommagés, voire détruits par le séisme.

Les familles montées à l’estive ont eu chacune une grande tente au titre de l’aide d’urgence.

Cinq kits ont été emportés.

Trois ont été laissés à la famille de Tsorharhal ilga : l’un pour elle-même, les deux autres pour les bergers des alpages éloignés de Balangkik et Takhtakorum.

(Les visites d’un alpage à l’autre sont suffisamment fréquentes pour que les kits arrivent à destination.)

Les deux autres kits ont été remis directement aux bergers de Rhoudjo Jaïloo et Rhoufak restés au village de Gudara.

Chaque kit était accompagné d’une notice en russe. La version en dialecte n’a pas pu être imprimée faute de courant à Murgab.

Les familles ont été touchées autant par la qualité du matériel offert que par la promesse tenue. Elles adressent de chaleureux remerciements aux membres de « Pampuck, lumière du Pamir ».

Dépôt de batteries rechargeables

Un dépôt de batteries rechargeables neuves devrait pouvoir se faire auprès de l’un des commerçants de Gudara. Ce sera cependant à reconfirmer l’année prochaine, car s’il est relativement facile d’obtenir un engagement pour une action immédiate, c’est un peu plus difficile pour une action éloignée dans le temps, d’autant plus que cette année, les esprits étaient pris par la reconstruction.

Nous prévoyons de fournir un jeu de batteries neuves en échange de batteries usagées, que nous rapporterons ensuite en Europe (en l’absence d’informations précises concernant le recyclage au Tadjikistan).